"Requiem" - Mon oeuvre. Mon coeur. Mon âme.




« Requiem ». Mon oeuvre. Espérée. Réalisée. J’y ai mis mon cœur. Mon âme. Aujourd’hui, j’aimerais vous le présenter … Vous aimerez. Ou vous n’aimerez pas. Je ne sais pas … Mais ce dont j’ai envie aujourd’hui, c’est vous expliquer pourquoi ce recueil …

L’écriture et moi, c’est une histoire d’amour. Laisser son imagination s’envoler, trouver les mots, les lier, construire une histoire, faire vivre des personnages quelques minutes, quelques heures, ou pour l’éternité …
L’écriture est un exutoire, un moyen de crier au monde ce que l’on ressent, un moyen de s’apaiser …

« Requiem ». Un mot que j’affectionne tout particulièrement … C’est un mot triste, pourtant, j’aime sa sonorité, j’aime l’image qu’il renvoie. C’est un mot noble.


« Requiem ». Vingt-quatre nouvelles. Toutes semblables. Toutes différentes. Il y est question d’amour, il y est question de haine. De vie. De mort. D’astres et d’enfance. De paix. Et de guerre. D’oubli. Et de confiance.
Pourquoi des nouvelles ? Parce que quelques mots suffisent pour exprimer l’essentiel. Parce que l’essentiel doit justement rester essentiel …
Pourquoi vingt-quatre ? Un nombre que je trouve entier. Le nombre d’heures dans une journée …
Une citation est liée à chaque nouvelle. J’aime lire les citations qui précèdent parfois une œuvre, fermer les yeux, et tenter de m’imaginer ce que je vais découvrir … J’espère ne pas être la seule …

Souvent, lorsque je lis un livre, j’ai envie de comprendre, de savoir … pourquoi l’auteur a-t-il écrit ça ? Pourquoi des nouvelles ? Pourquoi un roman ? Découvrir la genèse d’une œuvre …


Mon « Requiem » à moi commence par une « Création » … Phoebus. Gaïa. Une histoire de contraires et d’attirance …
Il faut un début à chaque chose, même à un « Requiem ». Avant de vivre, de faire vivre, il faut créer …

Puis viennent les « Abîmes » … Ou quand une enfant se sent perdue, incomprise par ceux qui l’entourent et lui interdisent de rêver …
Lequel d’entre nous n’a jamais voulu aller toucher le soleil ? Vivre sans se soucier du reste ?

« Héroïne ». Le manque. L’âme qui souffre. Le corps qui réclame …
Une nouvelle que j’affectionne tout particulièrement … Peut-être parce que je l’ai déjà ressentie …

Mais après la souffrance vient la « Délivrance » … Se libérer enfin de la douleur qui nous emprisonne …
Cette nouvelle a été pour moi une bénédiction. Plus que jamais, l’écriture m’était exutoire …

« Vert océan », quand espoir et couleurs sont liés …
Une de mes premières, une de mes préférées. Cause-conséquence ? Peut-être … Ceux d’entre vous qui écrivent savent à quel point ses premiers textes sont importants aux yeux de son auteur, qu’il soit célèbre ou anonyme …

« La Folie d’un Ange ». Un fou entre quatre murs, c’est un homme libre …
Lorsque j’ai écrit cette nouvelle, j’avais dans le cœur la chanson de Florent Pagny du même nom … Une chanson que j’apprécie énormément, que je voulais faire vivre à ma manière …

Comment des hommes civilisés ont-il pu renier la « Liberté » à coup de briques et de ciment ?
Hommage à Berlin, à ses habitants, à ceux qui ont vécu ce qu’ils n’auraient jamais dû vivre …

« Rédemption » : action de se racheter.
Un texte bref, incisif. Beaucoup de questions. Peu de réponses …

« Irréversible ». « Et un soir de pluie, un soir sans importance, on se dit que la vie n’est qu’éphémère … »
Qu’est ce que le destin ? Tout est-il irréversible ? Ou sommes-nous seuls maîtres de nos vies ? Je ne le sais pas … Je me plais seulement à l’imaginer …

« Espoir ». Et si les enfants étaient la clé du monde ?
Espoir. Un mot tellement beau, paradoxalement tellement triste … Un mot qui mérite d’être écrit, d’être dit, d’être crié. Un mot qui mérite de vivre !

« Une goutte d’eau ». Si simple … Pourtant si complexe !
Une nouvelle quasiment uniquement composée d’adjectifs. J’aime les adjectifs … Ils sont tellement représentatifs de tout ce que l’on peut ressentir !
« Légende … » « … de l’Eclipse ». Deux parties. Deux astres liés par le sang. Une histoire d’amour …
Le cœur du recueil … Là où gravitent haine, peur, violence, vengeance, mais aussi amour et compassion …

« Solitude ». « L’enfer tout entier est dans ce mot : solitude » (Victor Hugo)
C’est à nouveau une chanson qui a inspiré ma plume … Une chanson de « Starmania » : « Les adieux d’un sex-symbol ».

« Déicide ». Aimer à en mourir … Aimer à en tuer …
Ecrire, c’est créer. Mais c’est aussi détruire. Commettre par les mots ce qu’on ne peut commettre par les actes … Je n’en dirais pas plus …

Aimer l’autre « Pour l’éternité », on en a tous rêvés … Mais parfois la vie se joue de nous …
J’ai écrit cette nouvelle il y a presque deux ans maintenant, en pleines révisions pour le bac de philo ! lol Comme quoi l’inspiration vient souvent quand on ne l’attend pas …

« La marque rouge ». Connaître le jour de sa mort. L’heure. La minute. En connaître la cause. Bénédiction ? Ou incommensurable fardeau ? …
D’où m’est venue l’inspiration ce jour là, je ne sais pas … Pourquoi la mort est-elle si souvent présente dans mes nouvelles ? Je ne le sais pas plus …
« (In)justice. » Où se situe la limite entre les deux ? Tuer ceux qui pèchent, est-ce pécher ?
Une de mes premières nouvelles encore … Inspirée d’un film cette fois, un film que je n’ai pourtant pas aimé …

« Demain(s) ». Un Dictateur. Un Inventeur. Un choix à faire …
Une nouvelle qui m’a demandé beaucoup de … comment expliquer … beaucoup d’attention … Un choix à faire pour moi aussi …

« Eve ». Elle était la dernière, elle sera la première … Quand tout est mort, on n’a pas d’autre choix que de tout faire renaître …
Une nouvelle inspirée par une nouvelle d’une amie … Je n’avais lu que le début de sa nouvelle, quand j’ai eu écrit la mienne, je me suis rendue compte que sans avoir le même début, nous avions la même fin …

« Yin & Yang ». Homme et Femme. Eau et Feu. Amour et Haine. Solitude, et Dualité …
Le yin et le yang. Un symbole que j’aime beaucoup. Il est pour moi l’essence du monde … Il réduit à néant toute pensée manichéenne, et anéantit du même coup l’idée d’absolutisme …

« La Haine ». Trop souvent éprouvée. Rarement justifiée …
Cette nouvelle n’en est pas vraiment une … J’ai seulement tenté d’autopsier ce sentiment qui nous parcourt et nous fait vibrer, parfois plus fort que l’amour … Pourquoi « autopsier » ? Parce qu’on ne peut le (re)connaître qu’après sa mort …

« Vivre ! ». Après le désespoir, après la peur, après la haine, … il reste la vie ! Plus forte que tout ! Je lui devais un hymne … !

« Requiem ». Nouvelle de clôture, ou presque … quand les couleurs se font la guerre pour un peu de lumière …
S’il faut un début à chaque chose, il faut aussi une fin …


Vous venez de pénétrer dans mon monde … Là où les sentiments se bousculent …
Le voyage touche à sa fin …

Merci de votre lecture !